vendredi 9 novembre 2012

Kristen en couverture du magazine Backstage du mois de Novembre 2012

Kristen Stewart n'est pas qui vous pensez qu'elle est.




Depuis que sa carrière a été propulsée dans la stratosphère avec le premier film "Twilight" en 2008, Stewart a souvent été dépeinte dans les médias comme trop sérieuse ou maussade, extrêmement privée et mal à l'aise en donnant des interviews. Mais passer quelques minutes avec celle de 22 ans, et il devient évident que rien ne pouvait être plus éloigné de la vérité. Assise dans le coin d'un restaurant du Beverly Hills Hotel dans un simple tee-shirt blanc et une casquette de baseball, quelques jours avant la sortie du volet final de "Twilight", "Breaking Dawn Part 2", Stewart semble complètement à l'aise. Elle est réfléchie et chaleureuse; bien que nous ne nous soyons rencontré qu'une seule fois six semaines plus tôt, elle reconnaît instantanément et salue son interlocuteur avec une accolade amicale. Elle a un sens aigu de l'humour. Et, pour mémoire, "En fait j'aime bien donner des interviews!" Elle poursuit, "Étant donné que je peux parler à une centaine de personnes à la press junket, à un moment donné il va y avoir quelque chose qui sortira du lot qui me fera voir des trucs que je n'avais jamais pris en considération. C'est fascinant de parler à tant de gens à propos de l'une des choses les plus importantes dans votre vie."

Stewart est également une actrice, et une bonne à cela, un fait qui semble se perdre dans toute l'attention médiatique consacrée à sa vie personnelle. Mais avant "Twilight", son talent était évident pour des gens comme David Fincher, qui a casté Stewart à 10 ans pour jouer la fille de Jodie Foster dans "Panic Room", et Sean Penn, qui l'a trié sur le volet pour apparaître dans son film de 2007 "Into the Wld". Il y a aussi ses virages acclamés dans les films indépendants "Speak" et en tant qu'une jeune femme avec un trouble neurologique en 2007 dans "The Cake Eaters," une performance qui a convaincu les gens, qui demandaient toujours à la réalisatrice Mary Stuart Masterson, où elle avait trouvée une actrice avec la maladie en question. Le mois prochain nous verrons Stewart dans un de ses rôles les plus difficiles à ce jour, en tant que la Marylou de 16-ans-à-l'esprit-libre dans "Sur la route", adaptation à l'écran de Walter Salles du célèbre roman de Jack Kerouac.


Stewart a en fait rencontrée Salles en 2007 après que le réalisateur ait vu sa performance d'adolescente mélancolique dans "Into the Wild", mais il a fallu plusieurs années pour que le film se fasse. Stewart en est reconnaissante. "Le rôle était tellement au-dessus de moi à cette époque là," dit-elle. "J'ai adorée le personnage, et j'aurais fait des craft services (ndt: s'occuper de la nourriture et des boissons pour l'équipe d'un film sur un plateau de tournage) pour participer dans ce film. Mais je suis parti toute tremblante parce que je pensais, 'Oh, mon Dieu, je crois que je vais avoir le job, et je ne sais pas si je peux le faire!'"

Pour jouer quelqu'un d'aussi désinhibée que Marylou, qui a une romance à la fois avec son petit-ami, Dean (Garrett Hedlund), et le protagoniste du film, Sal Paradise (Sam Riley), il a été nécessaire à Stewart d'être exposée, littéralement et métaphoriquement. La nudité n'a pas intimidée Stewart, qui a jouée une strip-teaseuse en 2010 dans "Welcome to the Rileys", si elle savait que c'était quelque chose à laquelle les médias allaient s'accrocher, anticipant des titres comme
"La bonne fille de 'Twilight' se met à nu!" dit Stewart, "Je sais que c'est une chose étrange à dire, mais ça ne m'a pas inquiéter. J'aime vraiment prendre des murs. Je ne veux pas me cacher, d'autant plus que Marylou, est la dernière personne à cacher." Il s'avère que, c'était une simple scène de danse qui a fait le plus peur à Stewart. "Mais chaque fois que j'ai eu des doutes, j'ai pu parler à Walter, et tous mes appréhensions s'en allaient," dit-elle. Elle commence à faire longuement l'éloge de son réalisateur avant de se arrêter en disant: "Qu'est-ce que je peux dire, il est putain d'incroyable." Salles n'a que des mots aimables sur Stewart en retour. "Kristen est une sérieuse actrice talentueuse qui va nous surprendre à plusieurs reprises dans l'avenir," le réalisateur dit dans un appel téléphonique en provenance du Brésil. "Elle a la possibilité de faire à peu près tout ce qu'elle veut, et elle opte pour des rôles qui sont des choix très courageux - des personnages que vous pourriez ne pas vous attendre à la voir jouer."

 
Alors que "Sur la route" pourrait apparaître comme une tentative de rompre avec son image de "Twilight", il s'agit d'un autre malentendu à propos de Stewart, à l'inverse de nombreux acteurs associés à une franchise populaire, elle ne cherche pas à mettre Bella Swan derrière elle.
"D'autres personnes essaient de me distancer d'elle, mais pas moi," dit-elle. "Je l'ai dit cent fois avant: J'aime Bella." Sur cela, elle avoue être frustrée quand les gens étiquettent le personnage comme faible ou passive; ça a l'air d'un argument défectueux, compte tenu du nombre de fois où Bella prend des mesures qui mettent en danger sa vie pour se battre pour ce qu'elle aime. "Si Edward et Bella changent de place, il serait considéré comme une personne à admirer, quelqu'un qui a juste la bonne ligne de conduite," dit-elle. "Il faut être une telle personne forte pour se soumettre totalement à quelque chose et vous abandonnez à quelque chose si entièrement. C'est une relation d'égalité; ils donnent tous deux la même quantité, alors pourquoi est-elle condamnée pour cela? Je ne comprends pas."

À part le film blockbuster de cette année "Blanche-Neige et le Chasseur," Stewart s'est dirigée en grande partie vers des projets indépendants entre les films "Twilight", comme en jouant Joan Jett dans "The Runaways" ou en se tenant aux côtés de Melissa Leo et James Gandolfini dans "Welcome to the Rileys". Mais "Twilight" a beaucoup plus en commun avec ces films indépendants que les gens ne le pensent; le premier film n'était pas un succès garanti quand elle a signée, juste un film modestement budgétisé avec des acteurs inconnus d'un studio non prouvé.
"C'est drôle comment les gens oublient cela," dit Stewart. "Si je ne semble pas enchantée dans une photo de paparazzi, les gens disent, 'Eh bien, vous avez signé pour ça!' Eh bien.. pas vraiment, ok?" Stewart peut définir exactement le moment où elle a commencée à réaliser ce que le film deviendrait. "C'était à la Comic-Con, quand nous avons été littéralement frappés par l'énergie de 6 000 personnes comme un mur de brique dans le visage. C'était le moment où j'étais genre 'Putain, Qu'est-ce que ça va être?'"

Personne ne pourrait avoir prévu le phénomène que ça deviendrait, sans parler de Stewart, qui essaye de prendre la chose minutieusement et l'attention dans la foulée. Ce qui nous amène à "Fifty Shades Of Grey," le phénomène de publication érotique qui a commencé comme une fanfiction de "Twilight". Stewart l'a-t-elle lu? "Non vraiment - j'en ai lu quelques parties," dit-elle. "Quand j'ai lu un peu les premières pages décrivant ses cheveux en bataille, j'ai réalisée, 'Ceci est si étrange.'" Stewart ne peut pas résister à un rire sans complexe, ajoutant, "Mais c'est juste si libidineux! Je veux dire, évidemment, tout le monde le sait. Mais quand je vois les gens le lire dans des avions et autres, je suis flippée. Genre, tu lis juste un porno maintenant! Retires cette couverture (de livre) de tes genoux!"

 
En 2007, Walter Salles dînait avec deux amis, le réalisateur de "Babel" Alejandro González Iñarritu et le compositeur Gustavo Santaolalla, quand il a mentionné il cherchait une jeune actrice pour jouer Marylou dans "Sur la Route". Salles dit,
"Ils ont tous les deux dit, ensemble, 'Tu dois absolument rencontrer cette fille qui est dans 'Into The Wild.'" Après avoir régler le film, Salles a été emballé par Kristen Stewart alors inconnue. "Kristen n'apparaît pas durant les premiers deux tiers du film, mais quand elle entre dans l'histoire elle apporte juste une qualité légère et magnétique unique à l'écran que très peu d'actrices possèdent," dit-il. Après une réunion au Sunset Marquis (un endroit, Stewart nomme comme "un endroit très spécial dans mon coeur"), Salles lui a offert le rôle. "Plusieurs acteurs étaient entrain d'être tester pour le rôle à ce moment-là et je ne lui ai pas même demandé d'être tester," dit-il.

Sur le tournage, Salles dit que Stewart a impressionnée tout le monde avec son travail éthique. "Elle est incroyablement concentrée. Elle peut être si dure avec elle-même; elle ne n'arrête pas jusqu'à qu'elle ait atteint un point où elle croit qu'elle a fait de son mieux. Cette sorte de poursuite d'excellence est vraiment un cadeau pour n'importe quel réalisateur." Quant à ses talents moins connus, il dit, "Son iPod avait la meilleure sélection de musique des années 70 que vous ne trouverez jamais, ainsi quand nous avons voulu la bonne musique, nous faisions un rapport à Kristen. Aussi, elle joue au billard aussi bien que les garçons. Mieux, en fait. Elle les a battus la plupart du temps."


source et traduction par : http://www.itsoktobeyou.org

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