mardi 6 novembre 2012

le mad max d'un nouveau Genre !! Photoshoot de Rob pour L'Uomo Vogue


 

Avant son arrivée sur la scène, les vampires étaient vieux, solitaires, tourmenté. Ils vivaient cachés dans des manoirs qui donne la chair de poule, ils s'enveloppaient dans l'obscurité, manteaux lourds et erraient seul, assoiffé de sang, dans les heures de la nuit. Dans la journée, ils dorment dans l'obscurité d'un cercueil massif secret sous une voûte sombre dans une crypte ou pour se protéger de tout contact avec la lumière du soleil mortel. Avec lui, cependant, tout a changé. Merci à la légende Edward Cullen, le personnage de Robert Pattinson qui joue dans la saga Twilight, les morts-vivants sont entrés dans une nouvelle ère: celle de l'après-vampires. Jeune, beau, ils sortent dans la journée. «Depuis combien d'années avez-vous dix-sept ans ?" Ce demandent-ils les uns les autres, souriant, dans une tentative pour donner une mesure de leur éternité. Parce que la mort n'est plus inévitable dans le monde de Twilight. En fait, ils ne sont pas morts et ils ne mourront jamais. Ils ne sont pas condamnés à mourir.
Contrairement aux anciens vampires - ceux joués par Bela Lugosi ou Christopher Lee - post-vampires ne sont pas condamnés à une vie de ténèbres éternelles en échange du «don sombre" de l'immortalité. Au contraire, assistée par le fait qu'ils vivent dans une ville de l'État de Washington, où le ciel est toujours gris et le soleil brille rarement, ils se mélangent avec d'autres adolescents, ils vont à la même école secondaire, ils se fondent dans la communauté. Il est devenu un culte instantané: communautés adolescentes à travers le monde entier se rassemblent sur Facebook pour échanger des messages d'adoration sur Robert Pattinson ou de son caractère avec Edward Cullen, et ils ne se lassent pas de les regarder encore et encore dans des centaines de vidéos YouTube et les reprennent.
Vous pouvez voir que des vidéos ont dépassé 18 millions de pages vues. Robert Pattinson est l'icône vivante de ce culte sociale: quel organisme / symbole encapsule une sorte de tant attendu mutation anthropologique qui fait de son Edward une sorte de prophète ou Messie. Près d'un Moïse de post-vampirisme, derrière lequel un essaim avance des néo-vampires créé principalement par des romanciers les femmes (pas seulement Twilight par Stephenie Meyer, mais aussi Anne Rice, Lisa Jane Smith, Charlaine Harris, et bien d'autres) et en faire un phénomène médiatique
à travers des séries TV comme True Blood ou The Vampire Diaries.




 Cheveux dans le vent, monotone, tourmenté mais pas trop, non conventionnel et rassurant, vampire Pattinson diffère sur plusieurs points importants des suceurs de sang du passé, ceux avec le teint pâle et même  spectrale de la peau et une hypertrophie très évidente des canines, qui ont foulé les rues de villes pestiférés. Ils mordirent à extraire le «jus de la vie», il renonce aux victimes humaines et choisit de boire du sang animal juste pour être en mesure de se mélanger avec les humains. Comme s'il était un vampire philanthrope avec un penchant pour les bonnes œuvres.
Il est difficile de dire si Robert Pattinson, né en 1986, est ou n'est pas comme le personnage qui a fait de lui une icône de la génération Web 2.0. Comme Edward, Rob ou R-Patz (comme ses fans l'appellent) apparaît comme cérébrale, souvent mal à l'aise, et même plus souvent ouverts à des impulsions et des ambitions impossibles. Par exemple, il semble qu'il est plus intéressé à être reconnu comme un musicien que comme un acteur. Il a écrit plusieurs chansons pour Twilight, il joue du piano et de la guitare, il était dans un groupe de rock  et il n'a jamais nié son ambition de devenir un producteur de musique.
Il est très atypique du produit hollywoodiens. Contrairement à Kristen Stewart - Isabella "Bella" Swan dans Twilight qui est la fille d'un producteur et un scénariste de chez la Fox, Robert Pattinson n'a pas été élevé dans la maison de fous des studios d' Hollywood. Au contraire, il est de l'Angleterre, où il est né et a grandi dans une classe moyenne, au sud-ouest banlieue de Londres. Le fils d'un importateur de voitures américaines anciennes, un écolier rebelle et un modèle, il semble que c'était un des conseils de son père qui l'a incité à faire du théâtre en direct. Il se trouvait sur une version de Tess of the d'Urbervillesand développé un profond intérêt à agir.
Les Films sont venu plus tard, en 2005, lorsque le réalisateur Mike Newell le  choisi pour le rôle de Cedric Diggory dans Harry Potter et la coupe de feu, le quatrième film de la célèbre saga. Le film est un succès et le garçon avec le regard sombre est remarqué par beaucoup. Compliments abondent, tout comme l'encouragement. Et Rob décide de faire un aller réel. Comme pour rompre le cercle vicieux, il quitte tout et vole vers les Etats-Unis où il gratte sa vie pendant un certain temps, comme beaucoup l'ont fait. Puis, au dernier moment, quand il avait presque perdu tout espoir, il saisit le rôle d'Edward dans Twilight.


Twilight est un énorme succès, mais il semble qu'il le méprise. En effet des rumeurs  le décrivent souvent comme étant irrité, étouffée par la pression médiatique, stressés par les fans, incapable de sortir de sa maison sans être pris d'assaut, constamment photographié et twittées. C'est le prix à payer pour être quelqu'un qui, disent-ils, a gagné 32millions de dollars, devenant ainsi le plus riche acteur britannique après Daniel Radcliffe, le garçon qui joue Harry Potter. Certaines critiques ne sont  pas à son avantage sur une telle rapidité suite à un immense succès. Mais, comme nous le savons, les critiques ont souvent l'habitude de voir le mal partout. Surtout ceux, et ils sont nombreux qui n'aiment pas les sagas romantiques, sanglantes. Rob est beaucoup plus cultivé qu'il ne le paraît. Il lit Martin Amis et Maupassant. Il est un amateur de cinéma sophistiqué, il a plus d'une connaissance sur des films français, il mentionne Jacques Audiard (Sur mes lèvres, Rust and Bones) comme l'un des réalisateurs avec qui il aimerait travailler.



 Ce n'est pas un hasard si David Cronenberg l'a voulu pour sa version cinématographique du chef d'oeuvre de Don DeLillo, Cosmopolis: plus extrême et plus cérébral. Le réalisateur à appeler l'acteur émergent le plus idolâtré par les adolescentes et lui offre un rôle qui est à la fois complètement différent et très semblable à Twilight: pas un vampire, mais un loup de Wall Street. Un gourou de la haute finance. Jeune et impitoyable. Celui qui peut causer la misère des milliers de personnes avec un seul mouvement. Fermé à l'écart dans sa limousine, se prélasser sur des sièges en cuir, son seul souci est d'arriver à son coiffeur pour une assiette rapide. Il traverse Manhattan d'est en ouest comme le soulèvement d'une rage capitalisme mondial dans les rues de la Big Apple. Il semble tout à fait indifférent à tout cela. Courtier Pattinson est, peut-être, le vampire Edward qui ne pouvait pas être. Il n'a jamais sort de sa voiture, la foule lui fait horreur, il ne se mélange jamais avec d'autres êtres humains. Dans Twilight il a dompté le mythe du vampire et, en quelque sorte, fait s'inscrire dans une mentalité adolescente normale qui a besoin de croire que tout amour impossible peut espérer un dénouement heureux, mais il fait exactement le contraire dans Cosmopolis, niant tout espoir d'une conclusion heureuse.
Peut-être les vrais méchants Volturi,( les vampires dans Twilight ) sont ceux dans Cosmopolis, où ils drainent le sang des victimes sans défense, résignées. Pendant ce temps, le dernier épisode de la saga Twilight, Breaking Dawn partie 2, va sortir dans le monde entier: Bella devient un vampire et qu'elle et Edward ont une petite fille qui est un hybride, comme un vampire immortel mais destiné à grandir en tant qu'être humain. Mais après une telle «extrême», le rôle courageux que celui de Cosmopolis, Rob veut ignorer tout comme Edward Cullen. Et il y aura T.E. Laurent (mieux connu sous le nom de Lawrence d'Arabie) Queen film de Werner Herzog du désert, et il va se précipiter dans le bush australien - dans le sillage de la légendaire Mad Max des années 80 - dans le futuriste / existentielle ouest de La Helmed Rover par Animal Kingdom de David Michôd.
Des Rôles qui semblent très différentes de celui de Edward Cullen. C'est comme ça qu'il semblent l'être, en réalité, les personnages qu'il choisit ont tous quelque chose en commun: ils hésitent entre la nécessité de franchir le seuil de leur majorité et leur désir de rester jeune pour toujours.



 source :  http://www.pattinson-art-work.com/2012/11/incroyable-nouveau-photoshoot-de-rob.html?spref=fb

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